En août 2024, l’Hôpital Général de Douala a été confronté à une situation alarmante avec la panne de sa machine de radiothérapie, un équipement essentiel pour le traitement des patients atteints de cancer. Cette panne a provoqué une onde de choc parmi les malades et leurs familles, qui ont exprimé leur désespoir face aux longues attentes pour accéder à des soins vitaux. Certains patients ont déclaré être dans l’incertitude quantitative du temps qu’il leur restait pour bénéficier d’un traitement approprié, ce qui a entraîné une mobilisation importante au sein de la communauté.
Le Directeur Général de l’Hôpital a reconnu la vétusté de l’équipement, précisant que l’ensemble du parc technologique de l’hôpital est obsolète. L’hôpital éprouve des difficultés à soutenir une approche moderne et efficace du traitement du cancer, un problème largement reconnu par les autorités sanitaires camerounaises. La communauté médicale a également souligné que d’autres infrastructures du pays souffrent des mêmes maux, ce qui soulève des questions sur les financements et les investissements dans le secteur de la santé.
Cette panne a mis en lumière non seulement le manque d’accès aux soins spécialisés, mais également la nécessité urgente d’un système de santé plus robuste dans le pays. Les patients, souvent démunis financièrement, subissent des conséquences dramatiques face à cette crise. Plusieurs manifestants ont demandé au gouvernement de jouir de financements pour se procurer une nouvelle machine de radiothérapie et améliorer la prise en charge des malades.
Ce scénario illustre l’urgence de réformes dans le secteur de la santé au Cameroun, notamment en matière de ressources humaines formées, d’équipements et d’infrastructures nécessaires pour faire face aux défis posés par le cancer, une maladie devenue un véritable fléau dans le pays.